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8 juin 2014 7 08 /06 /juin /2014 12:21

Raymond Soucaret, Maire de Francescas de 1968 à 2014, conseiller général de 1970 à 2001, sénateur de 1981 à 2001 est décédé ce matin à l'âge de 90 ans. Voici ci-dessous l'entretien avec lui que j'avais publié en 2012 dans mon livre "La vie politique à Nérac de 1934 à 2008".

 

Dans quelles circonstances êtes-vous élu pour la première fois à la Mairie de Francescas ?

 

J’ai été élu la première fois à la mairie sur un malentendu. Un malentendu qu’il y a eu au niveau de la municipalité qui était aux commandes jusqu’en 1965 aux côtés de Monsieur Bousquet. J’ai appris dans le courant de l’hiver 1964-1965 que ses colistiers étaient en train de lui préparer une vacherie en montant une liste contre lui pour essayer de le faire battre car ils le trouvaient un peu laxiste. Je savais que Monsieur Bousquet avait décidé de me trouver pour faire partie de la liste, ainsi que mon beau-frère qui habitait à l’épicerie. Le bruit courait que deux beaux-frères ne pouvaient pas être sur une même liste, ce qui est parfaitement faux. Ca a crée une zizanie, et j’ai pris la mouche ; je suis allé voir Bousquet pour lui dire que ses copains voulaient lui faire cette vacherie. Il n’était pas au courant. Je lui ai proposé de l’aider à monter une liste qui tient la route, avec des hommes et des femmes –des hommes plutôt car il n’y avait pas de femmes- qui ont fait leurs preuves. Il m’a donné carte blanche et on a fait cette liste et on a été élus au premier tour. Comme j’étais arrivé en tête, les conseillers voulaient que je prenne la mairie, ce que j’ai refusé car j’avais une entreprise qui marchait bien et que je devais faire tourner. On m’a alors mis premier adjoint. En 1968, la secrétaire de Mairie est partie à la retraite et Monsieur Bousquet a choisi de le remplacer par Monsieur Barrère. Mais il n’en a pas parlé en conseil municipal. Une partie de l’équipe a fait circuler une pétition en disant qu’ils n’étaient pas d’accord car ils considéraient que le maire avait abusé de ses pouvoirs en choisissant comme il l’avait fait. Ils sont venus me faire signer la pétition, ce que je ne pouvais pas faire puisque j’étais au courant du choix du maire puisqu’il m’en avait parlé. Je leur ai alors demandé qui ils souhaitaient mettre comme maire si Bousquet démissionnait. Ils m’on répondu : « Toi ». Ils ne m’avaient pas demandé mon avis ! Finalement, ils m’ont convaincu, mais je souhaitais que cela se passe dans le calme le plus parfait. J’ai alors demandé que le jour du vote tous les élus votent pour lui, après quoi il donnerait à nouveau sa démission pour que je puisse alors me présenter. C’est ce qu’il s’est passé, en 1968, après les « événements ». Nous étions 13 au Conseil municipal. Bousquet à eu 12 voix et moi une, la sienne. Comme prévu, il a démissionné et j’ai été élu. J’ai depuis été réélu sept fois, chaque fois au premier tour avec les listes que j’ai présenté.

 

Votre élection au conseil général vient par la suite…

 

Monsieur Bousquet était aussi conseiller général. L’échéance arrivait en mars 1970. Il a décidé de ne pas renouveler son mandat et on m’a demandé de me présenter. C’est ce que j’ai fait. Nous étions trois candidats : Dufoir le Maire de Fieux, Farré le Maire de Saint-Vincent-de-Lamonjoie et moi. J’ai été élu au premier tour et je l’ai été de la même façon en 1976, 1982, 1988 et 1994 avant de laisser la place en 2001.

 

L’étape d’après, c’est 1981, le Sénat

 

Le Sénat, ça commence en 1974 quand je deviens suppléant de Bordeneuve. Georges Caillau a été un temps candidat en 1967 aux législatives avant de renoncer. En 1968, après la dissolution, il devient député à la place du député sortant FGDS Bordeneuve. Jean François-Poncet avait été lui aussi été battu par Caillau dans cette triangulaire. Pierre Labadie, adjoint au Maire à Nérac était le suppléant de Jean François-Poncet. Il a démissionné de la mairie et cela a été un perpétuel concours de grimace entre Caillau et Jean François-Poncet. Comme j’étais un supporter et un ami de JFP, on s’est servi de moi pour gêner Caillau.

Quand Bousquet a arrêté d’être Maire de Francescas, il a du cesser d’être Président du syndicat de voirie. Il fallait élire un président. Les autres maires avaient pensé à moi, sauf le maire de Moncrabeau. Mais on avait mal préparé cette élection. Quand le doyen de la séance fait appel à candidature, le Maire de Moncrabeau se lève et dit : « Moi je n’en vois qu’un qui peut prendre la présidence de ce syndicat, c’est le Maire de Nérac, Georges Caillau ». Caillau qui était au courant et d’accord sur le fait que je prenne la présidence ne réagit pas. Il ne dit rien. Silence. Il laisse faire l’élection, et il me bat d’une voix. Il a été un très bon président et on a mis de l’ordre dans la maison.

Les sénatoriales arrivent en 1974. Caillavet était sénateur. Perpère qui était le suppléant de Bordeneuve ne se représentait pas. Il fallait un suppléant. Comme Caillavet était considéré comme Agenais, Bordeneuve était considéré comme Villeneuvois, que Bacqué, suppléant de Caillavet était considéré comme Marmandais, il fallait un Néracais. Et puis il y avait une lutte intestine au Parti Radical entre Caillavet et Bordeneuve. Il n’y en avait qu’un qui était considéré comme pouvant les rabibocher un peu, c’était moi. On est donc venu me trouver.

Sur la lancée, il y a eu l’élection à la présidence du syndicat de l’eau. Caillau a été candidat. Jean François-Poncet qui voit rouge chaque fois qu’on parle de Caillau me demande d’être candidat. Je ne souhaitais pas l’être car le sortant était Capitant le maire de Lamontjoie. Il m’avait soutenu pour le conseil général, je ne pouvais pas être candidat contre lui. On est allé lui expliquer que Caillau allait être élu contre lui et qu’il fallait présenter un troisième larron pour provoquer un second tour. Caillau a été candidat, Capitant a été candidat et je l’ai été aussi. J’ai été élu d’une voix, malgré le cousin de Caillau, Séailles, le maire d’Espiens qui était scrutateur et qui a déchiré un bulletin à mon nom pour le rendre nul…

En 1981, le 3 janvier, le Préfet me téléphone pour me dire : « Monsieur Soucaret, vous êtes sénateur de Lot-et-Garonne car Monsieur Bordeneuve est décédé hier soir. » Caillavet, avec qui j’étais encore en très bon termes s’est encore servi de moi. Il a beaucoup de qualités. Il ne les a pas toutes. Il s’était fait mettre à la porte du groupe de la gauche démocratique au Sénat. Il leur a dit : « Je vous amène un nouvel adhérent, mais à condition que vous me réintégriez. » Ce qui a été fait.

Je suis allé faire un tour au sénat en janvier, mais c’était les vacances parlementaires. J’ai vraiment commencé à siéger au sénat en juin 1981, juste après l’alternance. C’est à cette époque que j’ai embauché Stéphane Baumont, qui avait quelques attaches ici.

J’étais élu jusqu’en septembre 1983. J’étais face à une alternative : soit je laissais filer le temps jusqu’à cette date et n’étais pas candidat ensuite, soit je faisais le travail et pouvais prétendre à être à nouveau candidat. Baumont m’a mis sur le chemin du travail. On a beaucoup travaillé et en 1983, j’ai été à nouveau candidat et très bien réélu.

 

Dans les années 1970, vous étiez politiquement à gauche. Vous signez des tribunes dans la presse locale en 1974 pour soutenir la candidature de François Mitterrand.

 

Oui. Tout à fait. Je suis rentré aux jeunesses radicales en 1946. Mon premier acte politique, ça a été de coller des affiches pour Caillavet, qui était candidat radical aux législatives le 2 juin. Je me souviens bien de la date, car je me suis marié le 1er juin et le 2 je collais des affiches avec ma femme ! J’ai continué à militer chez les radicaux. Je suivais Caillavet. Les radicaux de Lot-et-Garonne qui étaient presque tous derrière Caillavet l’ont suivi au moment de la scission liée au programme commun. On a crée les Radicaux de Gauche. Je n’y suis pas resté longtemps car je me voyais mal défiler aux côtés de Séguy ou Georges Marchais ! Il y avait de plus eu l’affaire de l’élection de Chaban-Delmas à la présidence de la Région Aquitaine fin 1974. Nous étions quelques uns à avoir soutenu sa candidature et à avoir voté pour lui. Menacés d’être exclus par Fabre lui-même, nous avons préféré partir. Après cela, je suis resté aux Radicaux Valoisiens, au centre droit. J’ai abandonné la présidence des radicaux valoisiens de Lot-et-Garonne mi-décembre 2010.

 

Bordeneuve est battu en 1976 à Penne d’Agenais, il ne peut donc plus être Président du Conseil Général.

 

C’est cela. Il fallait trouver un Président. On se posait des questions et on ne savait pas trop qui on pouvait mettre. Jean François-Poncet tirait les ficelles dans la perspective des sénatoriales de 1983. Il faisait partie de la commission de l’agriculture au conseil général et était très respectueux d’Andrieu, le président de cette commission. Andrieu était progressiste, SFIO très modéré. On a décidé qu’on pouvait l’accepter comme Président contre la gauche, et notamment Cazassus. Il a été élu dans la confusion, dans un climat tendu. L’élection a eu lieu à 15h30 alors que nous étions réunis depuis le matin. A l’époque le conseil général était à la Préfecture. C’était Descayrac de Villeneuve qui portait la candidature de Cazassus. Il y a eu une vive discussion entre Esquirol et Descayrac et j’ai le souvenir d’Esquirol prenant Descayrac par le col d’une main et par la ceinture de l’autre pour l’envoyer en bas des marches.

Andrieu est mort en 1978.

 

Pourquoi Jean François-Poncet n’est pas devenu président en 1976 ?

 

Ce n’était pas prêt. Il était à l’Elysée, peu présent en Lot-et-Garonne. Il n’en a pas été question à ce moment. Il a par contre piloté depuis Paris l’élection d’Andrieu. Je l’ai eu au téléphone plusieurs fois dans la journée.

 

En 1978, donc, Andrieu décède.

 

Oui. On va à ses obsèques à Monflanquin. Dans le cimetière, on a fait une mini réunion, avec de Cacqueray, Roques, Jamet, Genestou, peut-être quelques autres. A la sortie du cimetière, c’était Charles de Cacqueray qui était président du conseil général. Il était à peu près certain d’être élu. Le soir même vers 21h, je reçois un coup de fil du directeur de cabinet de Jean François-Poncet, Rémy Chardon, pour me demander ce que je pense d’une candidature de Jean François-Poncet à la présidence. Je lui ai répondu que j’en serai ravi, mais qu’on ne le voyait jamais et que nous avions prévu autre chose l’après-midi même. Il leur restait donc deux personnes à convaincre : de Cacqueray pour lui expliquer qu’il ne serait pas président, et Caillavet parce qu’il avait une véritable autorité sur beaucoup de conseiller généraux radicaux, y compris quelques socialistes. Jean François-Poncet a vu de Cacqueray et lui a promis qu’il serait 1er vice-président et suppléant aux sénatoriales de 1983, et donc sénateur puisque Jean François-Poncet envisageait de rester ministre après la présidentielle de 1981 si Giscard était réélu. Quant à Caillavet, ni lui ni Jean François-Poncet ne m’ont dit toute la vérité. Jean François-Poncet me téléphone pour me dire que Caillavet, c’est dans la poche et que les radicaux voteront Jean François-Poncet. Il me dit qu’il lui a promis un voyage avec Giscard à New York…mais il ne m’a pas tout dit ! Ce que j’ai su par la suite, c’est qu’il lui avait aussi promis une place éligible pour les élections européennes sur la liste de Simone Veil en 1979. Le lendemain matin, Caillavet me téléphone pour m’expliquer que Jean François-Poncet est quelqu’un d’extraordinaire. Tout baignait dans l’huile. Tout cela a marché, de justesse. Le jour de l’élection, j’étais assis à côté de Jean François-Poncet qui me demande s’il doit voter pour lui. Je lui dit que oui, et pour être certain qu’il le fasse, c’est moi qui ai écrit son bulletin. Or au dépouillement, un blanc ! Qui avait déposé le blanc ? Tout le monde pensait que c’était Jean François-Poncet, mais ce n’était pas le cas puisque c’est moi-même qui avait écrit son nom sur son bulletin. Je sais depuis très peu de temps qui c’est. Je soupçonnais Aulong, ou Faure qui ne supportait pas Jean François-Poncet car ce dernier était un copain d’Esquirol et que Faure ne supportait pas Esquirol, et aussi Lapoujade. Plus de trente ans après, je sais lequel des trois c’est !

Voila comment Jean François-Poncet a été élu Président.

Quand il a été battu à Laplume en 1994, je venais d’être réélu dans un fauteuil et lui ai proposé de démissionner pour lui laisser mon canton. Il a refusé. Il a fait sa traversée du désert.

 

En 1994, comment se fait le choix de Jean-Louis Brunet pour la présidence du conseil général ?

 

J’avais été sollicité. Ca ne m’intéressait pas. A ma femme non plus ! C’est Genestou qui a choisi Jean-Louis car il savait qu’il pourrait se servir de lui comme il l’avait déjà fait auparavant et comme il a continué à le faire par la suite.

 

Quelle a été votre première rencontre avec Jean François-Poncet ?

 

Il était ami de Pierre Esquirol qui était originaire de Francescas. Un jour Esquirol me dit : « Vous savez que nous avons un grand monsieur qui va venir en Lot-et-Garonne pour y faire de la politique : Jean François-Poncet. » C’est donc Esquirol qui me l’a présenté. C’était avant la campagne des législatives de 1967.

 

Pouvez-vous évoquer les trois maires de Nérac que vous avez côtoyé durant vos mandats ?

 

J’ai d’abord très bien connu Caillau. On avait travaillé ensemble au syndicat de voirie où il m’avait battu. On a mis le syndicat en marche. Caillau s’était bien débrouillé pour obtenir des fonds après des intempéries. En 1973, j’ai soutenu Christian Laurissergues contre lui aux législatives, avec Esquirol. Caillau a été un bon élu, mais il n’avait pas perdu un certain côté orgueilleux qui déplaisait fortement. Bien évidemment, l’idée de sortir Caillau ne déplaisait pas à Jean François-Poncet, ni à Pierre Labadie à Nérac.

Ensuite, je me suis très bien entendu avec André Garbay. Il avait battu Caillau pour les mêmes raisons que Laurissergues l’avait battu. Mais il avait beaucoup travaillé pour gagner Nérac et il bénéficiait d’une aura très favorable, en raison de la Résistance et de la colonie de vacances de Capbreton. C’était quelqu’un de très courtois, d’une honnêteté irréprochable. On a monté le premier contrat de pays ensemble. Puis il a été battu aux cantonales en 1982. Le soir où il a été battu, j’ai appelé la mairie de Nérac vers 20h30 pour avoir les résultats. C’est Garbay qui a répondu au téléphone. Je n’ai pas reconnu sa voix. Lui a reconnu la mienne. Quand j’ai demandé comment se passaient les élections, il m’a répondu : « C’est ton copain Brunet qui a gagné. » Brunet, ce n’est pas mon copain même si nous appartenions à la même sensibilité politique. Comment Brunet est venu à la politique ? C’est François-Poncet qui me dit qu’il faudrait regagner le canton de Nérac et il me demande à qui je pense pour faire le boulot. Un jour, j’en parle au maire du Nomdieu qui me dit qu’il en connait un qui serait peut-être bon. Et il me parle de Brunet, en me disant qu’il n’est peut-être pas radical, mais pas loin. J’en parle à François-Poncet, en précisant que Brunet à une « tare » : sur 35 conseillers généraux que nous étions, il y avait 15 médecins, 3 vétérinaires et un pharmacien. On l’a pris quand-même. On fait alors un diner chez Brunet, auquel assistait sa femme, Caillau, François-Poncet et moi. Caillau voulait se présenter. Il fallait donc l’écarter, lui faire comprendre qu’il n’avait aucune chance. Le sous-préfet Meyer, en poste alors à Nérac essayait aussi de l’écarter. Mais il ne lâchait pas prise. Je propose alors que s’il acceptait de ne pas être candidat, il puisse devenir 1er adjoint l’année d’après aux municipales. C’est ce qui s’est passé, mais ça n’a pas été facile. Je pense que Pierre Labadie aurait aimé être 1er adjoint et cela aurait été légitime. Par la suite, Brunet a toujours eu un premier adjoint qui a fait le travail à sa place : Caillau d’abord puis Chazallon.

 

Au moment de la création des communautés de communes, vers 1996, comment expliquez-vous que l’Albret se soit constitué autour de trois communautés ?

 

Nous étions à Calignac, les élus des cantons de Nérac et Francescas pour créer une communauté de communes qui regroupe les deux cantons. Nous étions prêt d’aboutir. Mais le maire du Nomdieu a agité le chiffon de la grosse ville qui voulait manger les petites communes. Cela se disait beaucoup à l’époque. Du coup, Nérac est parti avec Lavardac, Barbaste et Vianne. Cela s’est joué à un cheveu.

Raymond Soucaret lors de ses derniers voeux en janvier 2014

Raymond Soucaret lors de ses derniers voeux en janvier 2014

Agenda du 9 au 15 Juin

 

Mardi matin

Réunion SOBEGAL

 

Mardi après-midi

Réunion avenir intercommunal (Sous-préfecture)

Réunion rythmes scolaires (Ecole Marie Curie)

Conseil d’école (Ecole Jean Rostand)

Réunion de section du PS (Nérac)

 

Mercredi matin

Rendez-vous CCVA (Maison Aunac)

Rendez-vous (Mairie)

 

Mercredi après-midi

Bureau municipal (Mairie)

Réunion avec le directeur des archives départementales (Mairie)

Assemblée générale Cinéma le Margot (Cinéma)

 

Jeudi matin

Réunions de travail CCVA (Maison Aunac)

Réunion projet Boulevard Coubertin (Mairie)

 

Jeudi après-midi

Ecole Jean Rostand

Lancement édition Le Festin (Esplanade Espace d’Albret)

 

Vendredi matin

Réunion suivi des dossiers (Mairie)

Commission appels d’offres CCVA (Maison Aunac)

 

Vendredi après-midi

Rendez-vous (Mairie)

 

Samedi matin

Rendez-vous (Mairie)

 

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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 08:03

Lundi matin

Ecole Jean Rostand

 

Lundi après-midi

Réunion commission éducation (Conseil général)

Réunion de section du PS

 

Mardi matin

Visite dans les services municipaux

 

Mardi après-midi

Réunion avec les services (Mairie)

Inauguration commerce

 

Mercredi matin

Rendez-vous CCVA (Maison Aunac)

Commission infrastructures (Conseil général)

 

Mercredi après-midi

Conseil de surveillance de l’hôpital (Centre hospitalier)

Jury (Lycée Jacques de Romas)

 

Jeudi matin

Réunions de travail CCVA (Maison Aunac)

 

Jeudi après-midi

Ecole Jean Rostand

Installation du SMICTOM-LGB (Aiguillon)

 

Vendredi matin

Réunion suivi des dossiers (Mairie)

 

Vendredi après-midi

Réunion Maire de Condom (Mairie de Condom)

Rendez-vous (Mairie)

Installation du CCAS (Mairie)

 

Samedi matin

Assemblée générale de l’Amicale de Maires (Agen)

 

Samedi après-midi

Cirque AOC (Place des Courses)

 

Dimanche matin

Concours de Saut d’Obstacles (Lycée Armand Fallières)

 

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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 12:33

Le conseil municipal consacré au vote des différents budgets de la ville de Nérac a eu lieu hier soir. Pour la première fois, l’opposition, après un riche débat, n’a pas voté contre le budget ville, mais s’est abstenue.

Voici mon intervention en introduction de séance :

 

Mes Chers Collègues,

 

Notre séance de ce soir est principalement consacrée au vote des différents budgets 2014, les premiers du mandat 2014-2020.

Concernant ces budgets, je ne reviendrai pas sur les débats que nous avons eus lors de la séance précédente puisqu’elle est très rapprochée de celle-ci, ni sur le contexte particulièrement difficile que connaissent les collectivités.

Je veux simplement rappeler ce soir que notre budget tient pleinement compte de ce contexte en reposant sur :

 

1-un véritable soutien à l’investissement, même s’il est moindre que durant les années passées, avec un budget ville qui s’équilibre sur cette section à 2 433 618 €

2-une hausse des dépenses de fonctionnement extrêmement limitée, à savoir 125 261 € pour un budget qui s’équilibre à 7 957 570 €, ce qui montre l’ampleur des efforts réalisés pour arriver à ce résultat. En effet, sans les deux dépenses exceptionnelles liées à la clôture du dossier du Lotissement des Bruyères et au paiement de la deuxième et dernière tranche des logements Habitalys, et sans la réforme des catégories C, les dépenses de fonctionnement seraient en baisse, malgré la hausse de la TVA.

3-une maîtrise de la dette, en ne réalisant aucun emprunt cette année, ce qui permet un désendettement de 553 000 € et confirme notre volonté de désendettement au cours de ce mandat. Il va sans dire que notre commune reste en dessous de l’endettement moyen par habitant des communes de notre strate.

4-une stabilité fiscale pour la 8ème année consécutive, ce qui n’est jamais arrivé auparavant.

 

Le programme que nous avons présenté aux Néracais au mois de mars tenait compte de ce contexte compliqué, des contraintes qui nous sont imposées et de celles que nous nous imposons, nous. Le budget 2014 marque donc bien le début de la réalisation de ce programme.

En termes d’urbanisme, la première tranche de la requalification complète du Boulevard Pierre de Coubertin sera réalisée par l’enfouissement des réseaux. C’est l’action n°34 de notre programme.

Aussi, une réunion importante aura lieu fin mai pour phaser intelligemment notre politique foncière concernant l’aménagement et la commercialisation de terrains à bâtir à Bourdilot et aux Clos d’Albret. Ce sont les actions n°41 et 42 de notre programme.

Le PLU, ainsi que nos autres documents d’urbanisme seront finalisés et mis à l’enquête publique. C’est notre action n°49.

Les commissions Aménagement du territoire et travaux mettront cette année un PPI en place sur la durée du mandat, PPI qui reposera sur une prospective financière objective. C’est notre action n°35. Toujours en terme d’urbanisme, l’aide à la pierre liée au secteur sauvegardée sera mise en place. Une somme de 20 000 € est inscrite au budget. C’est notre action n°38. L’action 39, à savoir la mise en place d’une OPAH est d’ores et déjà lancée et rencontre un beau succès.

Le Château, conformément aux prescriptions du diagnostic sanitaire verra une série de travaux de confortement. C’est notre action n°51.

Enfin, 2014 sera pour notre commune l’année de la labellisation « Ville Agenda 21 » par le ministère de l’écologie (action 55).

Sur le plan économique : concernant notre action 48, à savoir la promotion touristique de notre territoire, nous délibérerons ce soir sur la reprise de la commercialisation des gîtes municipaux de la Garenne.

Aussi, hier, nous avons eu une réunion en Sous-préfecture qui confirme la reprise de l’exploitation du Train Touristique de l’Albret dès cette année. Cette reprise se fera avec les mêmes moyens techniques qu’auparavant pour cette année, mais avec un important projet de développement pour la suite. L’achat de la Gare l’an dernier s’avère donc être un choix particulièrement pertinent.

Dans le domaine de l’économie toujours, le projet @grinove entrera dans sa phase opérationnelle, puisque le concours dont nous avons déjà parlé sera lancé, ainsi que la pépinière d’entreprises. C’est notre action n°41. Aussi l’Opération de modernisation du commerce et de l’artisanat (OMAC) sera lancée très prochainement, puisque tout est prêt. C’est l’action n°46 du programme.

Sur la première thématique de notre programme, à savoir « Vivre ensemble, rassembler les Néracais », nous allons rénover la salle Paul Charles pour faciliter la vie associative dans notre commune. C’est notre action n°5. Les réunions de quartier seront formalisées en deuxième partie d’année. C’est notre action 6. Dans le domaine de l’animation de la ville, animation qui renforce son attractivité, nous pérenniserons le marché Saveurs et Guinguettes, les rencontres Chaland, après une édition 2014 de la Garenne Partie particulièrement réussie. C’est notre action n°10.

Dans le domaine de la sécurité, nous mettrons en place la procédure de transaction (action n°23) ainsi que le CDDF (Conseil pour les Droits et Devoirs des Familles) (action n°19).

Avec la CCVA, nous allons reprendre le dossier de MSP, avec un important travail de pédagogie auprès des élus, notamment des nouveaux dans toutes les communes, afin de les convaincre du caractère indispensable de cette réalisation pour tout l’Albret. C’est notre action n°26.

2014 marquera aussi la reprise des travaux et des rencontres entre les trois communautés de communes de l’Albret pour avancer vers la fusion. C’est notre action n°57.

Voilà mes Chers Collègues un rapide tour d’horizon de ce qui nous attend cette année, pour faire de Nérac une ville toujours plus attractive et en éveil.

 

Je terminerai mon propos introductif par une bonne nouvelle qui a été annoncée ce matin par le Président Pierre Camani au Conseil général. A l’horizon 2018, un Center Parcs va ouvrir ses portes dans notre département. Il s’agira d’un investissement privé de 170 millions d’euros, ce qui est totalement inédit en Lot-et-Garonne, employant entre 250 et 500 personnes pendant les 24 mois de durée du chantier, puis 300 personnes à l’année une fois l’équipement ouvert, emploi en CDI pour plus de 75 % d’entre eux. Il est bien évident que l’arrivée de ce parc sera un élément majeur du développement touristique pour notre département, et donc pour Nérac.

 

Voilà les quelques éléments que je souhaitais développer avant de vous laisser la parole.

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29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 14:53

Mes Chers Collègues, Monsieur le Président du conseil général, Mesdames, Messieurs,

Vous imaginez la reconnaissance que j’éprouve à l’égard des Néracais au moment où je commence ce quatrième mandat municipal, le second en tant que Maire de notre commune.

Je remercie chaleureusement et avec émotion les 2230 électeurs qui nous ont accordé leur confiance dès le premier tour dans un contexte national peu porteur pour la sensibilité politique qui est la mienne.

Je remercie mes collègues de la majorité municipale qui viennent de me renouveler leur confiance pour les 6 ans qui arrivent.

Mais j’ai aussi une pensée pour plusieurs personnes qui ont accompagné ou qui accompagnent toujours mon engagement pour notre ville et notre territoire.

Je pense à Jacques Vital, qui m’a mis le pied à l’étrier il y a bientôt 20 ans en me demandant de l’accompagner sur une liste municipale et dont les conseils et l’amitié m’ont toujours été précieux.

Je pense à Anne, mon épouse, qui n’était pas favorable à cette nouvelle candidature, mais qui, une fois la décision acceptée a été un soutien irremplaçable.

Je pense à cette belle équipe municipale qui s’installe aujourd’hui, composée de personnalités diverses, bien affirmées, et pour laquelle j’ai beaucoup d’affection.

Je pense à Patrice Dufau dont je sais la valeur qu’il accorde à notre vieille amitié.

Je pense à beaucoup d’autres qui se reconnaitront.

Les résultats du scrutin du 23 mars sont particulièrement nets. Il faut remonter en 1971, quand Georges Caillau obtenait 65% des suffrages au premier tour, pour retrouver un résultat plus important.

Nous avons maintenu la tradition néracaise qui veut que le Maire de Nérac soit élu au premier tour.

Je salue l’opposition municipale, et en premier lieu son chef de file Bernard Dalies. Je comprends votre déception pour l’avoir éprouvée en d’autres circonstances. Soyez assurés que l’attitude des élus de la majorité à votre égard sera irréprochable. Vous aurez à déterminer entre vous le type d’opposition que vous souhaitez mener durant 6 ans. Bien évidemment, nous nous adapterons. Mais je sais qu’il y a à Nérac une tradition de respect des personnes et de qualité des débats à laquelle nous sommes tous attachés.

Chacun fera de ces résultats l’analyse qu’il croit être la bonne. J’ai bien évidemment la mienne. La donner complètement équivaudrait à livrer quelques clefs de succès pour nos concurrents dans l’avenir.

Donc sans entrer dans le détail, je pense que les Néracais ont reconnu la solidité de notre bilan dans un contexte particulièrement difficile. Mais ils ont reconnu aussi le pragmatisme de notre projet pour le mandat qui s’ouvre, fidèle à nos valeurs de solidarité et d’équité, un projet qui donne sa place à tous les Néracais.

Nous avons voulu porter l’idée d’une ville fière de ce qu’elle est, prête à affronter l’avenir.

La campagne électorale a été longue à Nérac. Commencée il y a plus d’un an, les différentes équipes, ont critiqué, proposé, débattu. Il y a bien longtemps que les Néracais n’avaient pas eu à tel point la possibilité de se faire une opinion précise sur le choix qu’ils allaient faire dans l’isoloir. Et cette campagne a été digne, car elle est restée sur le terrain des idées et des programmes, sans attaques personnelles. Autant que nous sommes autour de cette table, au-delà de la joie ou de la déception des uns et des autres, nous pouvons avoir la fierté d’avoir offert aux Néracais un débat de qualité.

Aujourd’hui, les 57 propositions que nous avons portées durant cette campagne constituent notre contrat avec les Néracais pour les 6 ans qui arrivent. Ces 57 propositions commenceront à être mises en œuvre dès cette année, puisque dans quelques jours nous voteront le budget 2014.

Notre premier engagement, qui était de ne pas augmenter les taux communaux durant tout le mandat sera respecté : pour la 8ème année consécutive, ces taux resteront fixes. Aussi, aucun emprunt ne sera réalisé cette année.

On le sait, le mandat qui s’ouvre sera difficile. Plus que jamais il nous faudra développer la complémentarité avec nos partenaires naturels, notamment l’intercommunalité et le conseil général.

Concernant l’intercommunalité, la fusion des trois communautés de l’Albret est une priorité pour des raisons que j’ai maintes fois développées. Il y a beaucoup de nouveaux élus en Albret, il y en aura encore d’autres demain soir. Très rapidement, il va falloir réamorcer la pompe afin que l’énorme travail réalisé en 2013 par les élus et les techniciens des trois communautés en vue de la fusion conserve sa dynamique.

Concernant le conseil général, et je salue la présence du Président Pierre Camani, nous avons besoin de son accompagnement fort pour le projet @grinove. Je sais qu’il croit en ce projet, qu’il le porte avec force. Nous allons continuer.

Notre commune et notre territoire, bel et bien réveillés, ont de beaux atouts à faire valoir. Tous autour de cette table, chacun à sa façon, nous aimons Nérac et l’Albret. Mes chers collègues, au travail !

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 17:21

Le conseil municipal qui élira le Maire, les adjoints et définira les commissions municipales se tiendra Samedi 29 Mars à 14h00 à la Mairie. Cette séance est publique. Vous êtes cordialement invités à y participer.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 06:04

Le résultat obtenu hier soir (59,90%) nous honore et nous émeut. Nous remercions chaleureusement les Néracais qui ont fait le choix du renouvellement de ce contrat de confiance que nous leur proposions lors de cette campagne électorale. A ceux qui ont fait un choix différent, nous les assurons de notre respect et du fait que nous serons les élus de tous. Maintenant, au travail !

MERCI !

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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 11:20

A moins de 3 jours des élections municipales, je vous invite à relire notre programme (ci-dessous) et vous invite à nous retrouver DIMANCHE à 20h00 SALLE DES ECUYERS après le dépouillement.

Bon vote !

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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 08:52

La semaine qui s’ouvre constituera la dernière ligne droite avant les élections du 23 mars.

Depuis le mois de novembre, j’ai écrit chaque dimanche mon « billet de campagne ». Au début, vous étiez un peu plus de 400 à le lire chaque semaine. Vous êtes aujourd’hui un peu plus de 800 ! C’est donc devenu pour moi un devoir dès le dimanche matin d’être derrière mon clavier pour le produire !

Le débat entre les listes aura été riche et globalement de qualité car tous les sujets auront été abordés.

Samedi matin, au marché, toutes les listes étaient représentées et distribuaient des documents.

La 3ème liste, constituée comme elle a pu à la dernière minute, distribuait enfin son programme où on apprend que les taux d’imposition seront discutés (et donc décidés ?) en comités de quartiers. Voilà bien là le meilleur moyen de ne pas sortir un seul budget durant tout le mandat. Que se passe-t-il si un quartier décide une augmentation des taux, si un autre propose une baisse et si un troisième quartier propose de mettre tous les taux à zéro, sachant que les taux doivent être homogènes sur la commune ? Quelle sera la légitimité d’un quartier par rapport à un autre ? Ce n’est qu’un exemple, mais finalement, est-ce vraiment le programme qui compte dans la motivation de cette liste de se présenter à ces élections…

Bernard Dalies et ses colistiers ont distribué un tract en deux colonnes, avec d’un côté le caractère génial de Bernard Dalies détaillé sous tous les angles, et de l’autre la nullité crasse de Nicolas Lacombe. Idem pour le programme : la grâce, la beauté, l’intelligence, le génie sont du côté du programme de Bernard Dalies ; la médiocrité, la petitesse, la ruine, la nuit éternelle sont du côté du programme de la municipalité actuelle.

Cet état d’esprit aura bien été le fil conducteur de la campagne de Bernard Dalies : suffisance, sentiment de supériorité et mépris de l’adversaire. Rien de ce que nous avons fait ou de ce que nous proposons ne trouve grâce à leurs yeux. En 2008, avec les candidats de la liste que je conduisais, j’avais fait le choix de ne pas parler de mon adversaire. Nous avions fait une campagne positive, uniquement sur nos propositions. Bernard Dalies fait aujourd’hui le choix inverse. Pour masquer l’infaisabilité de l’essentiel de son programme, il projette sur son adversaire, en l’occurrence moi, ses propres faiblesses. J’avais relevé, puisque j’étais attaqué, dans notre journal n°3 « Opposition et vérité » (en lien en bas de l’article) les erreurs de Bernard Dalies dans sa manipulation partisane des chiffres.

Il y aurait aussi beaucoup dire sur son dernier tract : quand il présente la baisse du nombre de vice-présidents à la CCVA comme une grosse source d’économies s’il est élu, pourquoi ne dit-il pas que c’est la loi qui va l’y contraindre et non sa volonté. Il n’y aura plus que 8 vice-présidents car il n’y aura plus que 40 conseillers communautaires. Et Bernard Dalies n’y sera pour rien ! Pourquoi Bernard Dalies ne dit-il pas que lorsque j’ai été élu président de la CCVA j’ai baissé mon indemnité de 30% et celle des vice-présidents de 20% ? Pourquoi ce mépris de Bernard Dalies pour Patrice Dufau face à Laurence Franzoni qui  serait « le choix de la parité et de la complémentarité des expériences professionnelles ». Certes, Patrice Dufau n’incarne pas la parité, c’est indiscutable, mais il faudra remonter loin dans l’Histoire locale pour retrouver une complémentarité, une complicité et une amitié entre un maire et un 1er adjoint du même niveau que celle entre Patrice Dufau et moi-même. Quant à la parité, elle est assurée sur toutes les listes, puisque c’est aussi la loi qui le prévoit ! Là encore Bernard Dalies n’y est pour rien et ne fait pas mieux que les autres. Mépris aussi des fonctionnaires, alors que la fonction publique sous toutes ses formes (Hôpital, Mairie, Education Nationale, Etat…) est de loin le 1er employeur de Nérac ! Manipulation enfin quand Bernard Dalies oublie de préciser que les taux communaux d’imposition n’ont pas augmenté depuis 2008, ce que lui n’a jamais été capable de faire sur une si longue durée quand il était adjoint aux finances à Nérac! Il se cantonne à rappeler les deux augmentations de la CCVA qui ont pourtant été votées à la quasi-unanimité des élus de droite et de gauche. Ne se souvient-il pas, que vice-président de la CCVA chargé des finances, il avait augmenté les impôts de 5% en 2008…3 jours avant les élections !

Mais ce qui frappe vraiment, c’est qu’encore une fois, Bernard Dalies ne prend aucun engagement financier sur les impôts et la dette, alors que la question financière est au cœur des enjeux de cette campagne. Il s’engage simplement à « une exigence de gestion », ce qui est bien le moins, comme si certains pouvaient s’engager à une exigence de gaspillage et de mauvaise gestion ! Je confirme ce que je disais la semaine dernière, il n’y a que deux options s’il est élu : soit il réalise son programme et il est obligé d’augmenter les impôts et d’emprunter de façon conséquente, soit il ne réalise pas son programme et alors il aura trompé les Néracais.

Gageons que sur sa profession de foi, seul document que tous les électeurs vont recevoir, il prendra des engagements clairs sur ces deux sujets majeurs que sont l’impôt et la dette et qu’il ne se contentera pas de critiquer, une fois encore, la municipalité actuelle. S’il ne prend pas d’engagement sur ce document, la tromperie sera manifeste ! Nous concernant, l’engagement est clair !

 

INVITATION 

La dernière réunion publique de la campagne aura lieu MARDI 18 MARS à 20h00 à l’Espace d’Albret. Venez nombreux et invitez vos amis ! Le verre de l’amitié clôturera cette soirée.

Aidez nous à diffuser notre programme !

Pour mémoire, notre journal n°3 "Opposition et vérité"

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9 mars 2014 7 09 /03 /mars /2014 10:53

Nous sommes à deux semaines des élections municipales. On arrive au terme d’une longue campagne électorale, commencée tôt à Nérac : le premier tract que nous avons distribué remonte au mois de mars 2013, l’opposition conduite par Bernard Dalies ayant commencé à répondre au mois de juin. Depuis, les Néracais ont pu suivre et participer à ce moment de débat important de notre vie locale à travers de nombreux journaux, tracts, réunions, rencontres sur le marché ou ailleurs en ville.

La clôture du dépôt des listes a eu lieu jeudi 6 mars à 18h00. On sait donc qu’il y aura trois listes à Nérac, comme en 2008 : même nombre de listes, même sensibilité politique respective de chacune de ces trois listes.

Bernard Dalies conduit une liste comportant certains anciens élus de la municipalité de Jean-Louis Brunet mais bien évidemment aussi beaucoup de nouveaux candidats, unis par un sentiment de revanche à prendre sur la défaite de 2008, toujours pas digérée : seuls eux-mêmes sont, dans leur esprit, légitimes pour être aux affaires. Leur programme, tout à fait respectable sur bien des points, est extrêmement dépensier en investissements d’urbanisme dont on se demande bien comment ils vont être financés. Nous aurions été dans les années 1990 ou au début des années 2000 quand l’argent arrivait presque seul, j’aurais approuvé sans réserve leurs projets d’investissement. Bernard Dalies présente finalement un programme qui date des années où il était aux affaires, comme s’il n’avait pas perçu que le monde avait changé depuis. Pas l’ombre d’un engagement financier sur les impôts ou la dette dont on peut imaginer qu’ils augmenteront si cette liste était élue. En effet, le seul fait de s’appeler Bernard Dalies ne fait pas venir l’argent tout seul dans les caisses de la commune. Et de l’argent public, il n’y en a plus beaucoup nulle part… Donc aujourd’hui, à moins que Bernard Dalies ne fasse des annonces de dernière minute, il n’y a que deux options s’il est élu : soit il réalise son programme et il est obligé d’augmenter les impôts et d’emprunter de façon conséquente, soit il ne réalise pas son programme et alors il aura trompé les Néracais.

De l’autre côté, nous trouvons la 3ème liste. Les Néracais pourront, en regardant comment elle est composée, jouer au jeu des 7 familles : cherchez les couples (un indice : Madame est chaque fois présentée sous son nom de jeune fille, pour pouvoir présenter un nom différent de Monsieur), cherchez la maman et le fils, cherchez la tante et le neveu… (il manque juste la paire belle-mère/gendre, mais là, j’ai pris de l’avance !). Il est tout de même édifiant de voir comment des gens qui pensent incarner les aspirations profondes de la population ne parviennent pas à trouver 29 noms issus de plus de diversité néracaise. Leur programme, nous ne le connaissons pas encore à deux semaines des élections. Mais on peut déjà imaginer que « l’austérité » qu’ils condamnent et qu’ils combattent va en prendre pour son grade et tremble déjà. Entre New-York et Bruxelles, comme ils l’écrivaient dans un tract, on trouve Nérac qui sera l’épicentre de la résistance contre tous les maux capitalistes du moment. Il y a probablement là des thématiques intéressantes, mais le 23 mars, ce sont des élections municipales et non législatives, présidentielles ou européennes…

On entend beaucoup dire : « Puisqu’il y a trois listes, il y aura obligatoirement deux tours. » NON, ce n’est pas obligatoire. Pour gagner l’élection municipale au 1er tour, il faut qu’une liste dépasse 50% des suffrages exprimés. Ce fut le cas en 2008, quand la liste que je conduisais obtenait 50,94% au 1er tour, celle de Gabriel CHAZALLON 44,25% et celle de la gauche alternative 4,84%. Je rappelle qu’en cas de 2ème tour, je présenterai exactement la même liste qu’au 1er tour. Il n’y aura pas de fusion avec la «  3ème liste ». Ce refus de fusion éventuelle n’est pas du sectarisme de notre part. J’ai bien entendu l’argument de la « fusion technique » entre les deux tours, en proportion des résultats de chacun, mais sans engagement sur le vote du budget. Cette idée est intenable tout simplement parce-que nous sommes des êtres humains et pas des machines : comment faire vivre pendant six ans une telle « majorité » hybride entre gens qui ne se font pas confiance ? J’ai eu la chance, durant six ans, d’être à la tête d’une majorité unie, soudée, qui a travaillé en harmonie. L’équipe que je présente aujourd’hui a le même potentiel. Je n’ai aucune envie, dans le schéma du succès improbable d’une « fusion technique » d’arriver tous les matins à la Mairie avec la boule au ventre en me demandant dans quel traquenard je vais tomber ! Voter pour la 3ème liste constitue donc dans ce contexte un risque important de faire gagner la liste de Bernard Dalies.

 

Et puis entre ces deux listes, il y a la liste « Continuons ensemble pour Nérac ». Notre bilan est solide, notre projet est sérieux, notre contrat avec les Néracais est clair. En votant pour notre liste, vous :

1-Choisissez des élus qui n’ont pas attendu la proximité des élections pour être accessibles et proches des Néracais

2-Faites le choix d’une équipe qui a prouvé son unité et sa solidité durant les six ans passés

3-Faites le choix d’une équipe tolérante qui ne critique pas ses concurrents systématiquement 

4-Faites le choix d’une équipe qui va donner plus d’ampleur aux réunions de quartiers pour que tous les Néracais puissent participer à la vie de la commune 

5-Faites le choix d’une équipe qui rendra compte tous les ans de son action et du respect de son contrat avec les Néracais 

6-Faites le choix d’une équipe qui ne joue pas les marchands de rêves et dont le programme est réalisable dans le contexte actuel 

7-Faites le choix d’élus qui prennent des engagements financiers précis et rigoureux pour 2014-2020 (stabilité des taux communaux d’imposition, baisse de la dette) 

8-Faites le choix d’une équipe qui porte un vrai projet de développement économique pour notre territoire (actions 43 à 48 de notre programme) 

9-Faites le choix d’une équipe qui défendra tous les services publics sur la commune 

10-Faites le choix d’une équipe qui pérennisera tous les événements populaires qu’elle a créés ou soutenus (marché saveurs et Guinguettes, festival Garenne Partie, Rencontres Chaland, marché aux truffes, journées du cheval, soirée des bénévoles, bal de l’automne…)

 

Enfin, vous trouverez, en cliquant sur le trombone ci-dessous, notre journal n°6 « Elections municipales : mode d’emploi » qui sera distribué cette semaine dans les boîtes aux lettres

Bonne semaine !

 

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2 mars 2014 7 02 /03 /mars /2014 09:56

Billet de campagne n°13

Elections municipales : mode d’emploi

Les élections municipales de cette année vont apporter quelques nouveautés par rapport à celles de 2008. La première de ces nouveautés, c’est l’élection directement par les électeurs des élus qui iront siéger à la communauté de communes.

Vous trouverez ci-dessous la maquette de ce que sera le bulletin de vote de la liste « Continuons ensemble pour Nérac ».

Le bulletin, pour des communes de la taille de Nérac sera plus grand que celui auquel on était habitué jusqu’à maintenant. Il sera de format A4 et en orientation « paysage ».

Sur la partie gauche du bulletin de vote, vous trouverez la liste des 29 candidats au conseil municipal, avec une alternance stricte homme/femme, de la première à la dernière place. A Nérac, l’observation des élections municipales depuis 1983 (date de l’instauration du scrutin proportionnel) montre que la liste qui gagne l’élection remporte 23 sièges, les six sièges restant étant remportés par la ou les listes adverses.

Sur la partie droite du bulletin de vote, et c’est la nouveauté, vous trouverez la liste des 16 candidats au conseil communautaires. Cela veut dire qu’en votant pour une liste municipale, vous savez en même temps qui vous allez envoyer siéger à la communauté de communes, alors que jusqu’en 2008 c’était le conseil municipal élu qui désignait lui-même ses délégués à la communauté de communes. La ville de Nérac aura 14 délégués communautaires. Pourquoi alors 16 candidats ? Simplement parce que la loi prévoit 2 remplaçants en cas de décès ou de démission. Le résultat de l’élection municipale s’applique aussi à la liste des délégués communautaires. On peut donc imaginer que la liste remportant l’élection municipale remportera 11 délégués, les trois autres étant remportés par la ou les listes adverses.

L’élaboration de la liste des candidats au conseil communautaire obéit à des règles précises :

Règle n°1 - effectif de la liste : La liste des candidats aux sièges de conseiller communautaire comporte un nombre de candidats égal au nombre de sièges à pourvoir (14 pour Nérac), augmenté de deux candidats supplémentaires. 

Règle n° 2 – ordre de la liste : Les candidats aux sièges de conseiller communautaire figurent dans l'ordre de présentation dans lequel ils apparaissent sur la liste des candidats au conseil municipal.

Règle n° 3 – parité : La liste des candidats aux sièges de conseiller communautaire est composée alternativement de candidats de chaque sexe.

Règle n° 4 - tête de la liste : Tous les candidats présentés dans le premier quart de la liste des candidats aux sièges de conseiller communautaire doivent figurer, de la même manière et dans le même ordre, en tête de la liste des candidats au conseil municipal.

Règle n° 5 - lien avec les candidats éligibles au conseil municipal : Tous les candidats aux sièges de conseiller communautaire doivent figurer au sein des trois premiers cinquièmes de la liste des candidats au conseil municipal. 

 

Il est important de rappeler que les bulletins de vote doivent être utilisés tels quels, sans aucun nom barré ou nom ajouté sous peine de nullité du bulletin. Par exemple, si un électeur barre un nom sur la liste intercommunale, tout le bulletin de vote est nul, y compris la partie liste municipale.

 

Enfin il est indispensable de se munir d’une pièce d’identité pour voter.

Exemple de bulletin de vote pour Nérac

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